Maya

Automne au château
Perdue
Presque
– mais là bien vivante
Dans le cœur plus qu’un chant
Un appel et ton rire
Un peu de poussière sur ton jean
Passage sur des pistes lointaines
Horizon
Décor sur ton corps
Saison des murmures
Secret des aurores.

Rappelle-toi,
La forêt nous parle et nous protège.
Ici bas germe un arbre
Pour Titania
Chef de chœur toute puissante
Gardienne de nos étés
Égarée comme toujours
Comme ton amour qui ne veut pas,
Qui ne sait pas,
Qui joue pourtant si bien
Que les fées se réveillent.

Avec elles suivons la trace blanche
Du géant au dos nu,
Si beau
Qu’on n’ose pas
Saisir sa main tendue.

H. T.-V., Cévennes, octobre 2012

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